Extrait du journal

enfants gelés de Toulon La semaine parisienne est des plus brillantes ; le théâtre est en fêle : M. de Porto-Riche,à cause de sa grande pièce : Le Vieil Homme termine son laird avec la gloire par un bon mariage ; il est embrassé en scène par le directeur, les interprètes ; pour un peu, la salle monterait vers lui. D’autre part, en vue d’élever un monument à tiardou, on reprend U Famille lienuiton et l’on est tout surplis de constater que le saisissant tableau de mœurs n’a pas même vieilli : les toilettes seules ont changé. I.a bourgeoisie folle de luxe, enragée de fêtes, empoisonnée de flirté, dépensière et avare qui a succédé à la génération des fourmis de 1830 ne s’est pas corrigée ; seulement, au moment où nous sommes, elle est plus... plus rosse ! elle dépense chez les couturiers, sans compter et serre la vis à l’office ? cela fait que l’office s’arrange pour r s’y retrouver ! » La toilette, les visites,les Ave o'clock te, les comédies de salon, tout s’est aggravé. \1°* Benolton — toujours sortie 1 — a pris son jour ; le mariage s’est vermiculé 1 voilà encore une différence. Au lieu des vastes jupes, découpées au bas sur le jupon court surmontant la haute botte lacée avec glands retombants, nous avons le soulier américain ; le gentil soulier à boucles somptueuses et les jupes prenantes, buvant l’obstacle : les turbans serrés, pareils en tout à ceux dont sont coiffées les femmes dans les images de la collection du théâtre Français. Et l’état d’âme, léger en 1805, s'est aggravé. Les maris ont admis la grande passion qui leur enlève leurs femmes, parce que : Chacun sa vie l...