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Le Petit Provençal, 15 septembre 1890

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Le Petit Provençal
15 septembre 1890


Extrait du journal

L’an dernier, au mois de juillet, voici quelle était la physionomie des débats. 11 ■y Avait au centre un gros de trois cent 'cinquante républicains encadrés entre deux cents monarchistes et une cinquantaine de renégats devenus boulangeâtes. Toutes les après-midi c’était le même tableau. It était convenu dans la pièce qui se jouait alors, que les trois cent cinquante républicains étaient tous des voleurs, des fripons, des escrocs, des corrompus, des pots-de-viniers, etc., etc. Il n’était même pas besoin de pénétrer jusque dans le Palais pour savoir à quelle sorte de gens on avait a traire. Sur j les piles du pont de la Concorde, des affiches incessamment renouvelées avertissaient les passants qu’ils eussent à surveiller veuve inerte monnaie et leur montre. Ce quartier de Paris était marqué comme le coin d’un bois : A bas tes voleurs !...

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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