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Le Petit Provençal, 17 décembre 1911

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Le Petit Provençal
17 décembre 1911


Extrait du journal

Le chiffre a paru mince : huit millions, qu'est-ce pour un sultan ? toutefois, les commissaires-priseurs ont gardé le sourire ! Quelle rafle pour eux ! il est vrai qu'on parle de réduire leurs droits, c’est pourquoi ils peuvent, dormir sur leurs deux oreilles, quand on annonce des réformes, elles sont encore loin. Le métier est bon. 11 y en a d’autres excellents dans ce bas monde ; c’est l’avis de M. Lépine, notre préfet de police qui a failli sc muer en sénateur. Réflexion faite, peut-être après avoir étudié de près la situation, il a gardé sa préfecture....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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