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Le Petit Provençal, 17 mai 1897

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Le Petit Provençal
17 mai 1897


Extrait du journal

Punissons la main qui nous frappe. Pieu, infiniment miséricordieux, nous prend un pitié, puisqu’il nous châtie. La «Catastrophe de la rue Jcan-Uoujon est le signe visible par lequel se manifeste la miséricorde divine. La France, ville préférée de Dieu, a renié ce Dieu ; « son nom est devenu synonyme de folie et d’ingratitude envers Dieu. L’était le faire,, hélas ! synonyme de malheur, puisque Dieu, ne voulant pas l'abandonner, devait la soumettre à l'expiation.» Il y a vingt six ans, la France fut frappée par les désastres de l’invasion. « L’expiation n’était pas salinsalle et les plus pures victimes manquaient à l’holocauste », puisque la France u<‘ s est pas repentie...

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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