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Le Petit Provençal, 18 juillet 1899

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Le Petit Provençal
18 juillet 1899


Extrait du journal

Pourquoi l’Empereur ne consentiraitil pas à la neutralisation des pays annexés ou bien à l’échange de l’un «rentre eux, la Lorraine, contre une île nos lointaines colonies. Il est à remarquer, en blet, que depuis l'affaire Dreyfus, nos plus fougueux patriotes «mt perdu beaucoup de leur emballement pour l’Alsace à qui ils ne pardonnent pas d’avoir pris fait et cause pour relui de ses enfants qu’ils continuent, malgré l’évidence, à vouloir faire passer pour un traître. Ils font moins de visites à la statue, de Strasbourg, leurs préférences vont à Jeanne d’Àrc, la .bonne Lorraine et c’est devant sa statue qu'ils manifestent. Ils embêtent ainsi — du moins ils se l’imaginent — à la fois l’Angleterre et l’Allemagne. Ce sont des manifestations à double détente....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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