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Le Petit Provençal, 18 mars 1912

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Le Petit Provençal
18 mars 1912


Extrait du journal

L-'s électeurs qui m’oïl renouvelé pendant trente ans, les marques de leur confiance, viennent de montrer qu ils n’ont pas changé d’avis, et qu'ils restent adèles à ce drapeau du bloc de Gauche, qu’ils m’ont pendant plus d'un quart de siècle, chargé de porter en leur nom au Palais-Bourbon. Si l’on ajoute aux suffrages obtenus par Girard, ceux qui se sont groupés sur le nom de Carnaud, on trouve une masse assez imposante de six mille cinq cents voix. Elle ne représente pas encore toutes les forces du bloc : il est bien évident que des considérations étroitement locales ont au premier tour pesé sur le vote, avec d autant plus de force qu’il y avait plus de candidats : et.que plus d’un, qui au fond o4 des nôtres, s’est laissé allé à voter pour le candidat de son canton, ee candidat fut-il peut-être un peu étonné luimême île l'étiquette radicale ou socialiste qu’il avait arborée pour la circonstance....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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