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Le Petit Provençal, 18 octobre 1884

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Le Petit Provençal
18 octobre 1884


Extrait du journal

Nos prévisions se sont réalisées. La majorité du Conseil municipal n’a pas osé voter la seule mesure capable de donner satisfaction à l'opinion publique. Quatre cent mille habitants continueront d’être à la merci de cinq cents industriels. Voilà, sans ambiguïté, la portée exacte de la taxe officieuse. LTiôtelde-Vtllo proposera, la corporation des patrons boulangers disposera. La mairie fera savoir à la population que le kilo do pain ne vaut que 35 centimes. Le syndicat répondra : Oui, nous savons cela, nous pourrions même le livrer à 30 centimes, comme à Paris, Troyes, Xoisv, Beauzie, mais nous préférons le vendre 38 centimes, c’est-à-dire 40, car la monnaie centésimale n’existant pas, nous profiterons de notre semblant de largesse......

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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