Extrait du journal

Au lendemain de la démarche faite i la Préfecture par une délégation considérable qui était allée protester auprès de M. Mas lier contre d’insécurité do Marseille, nous écrivions ici-même : i Celte démarche est un signe des temps. II y a quelques années, les commerçants, les magasiniers et les industriels seraient aillés en délégation non pas à la Préfecture, mais à l’Hôtel de Ville. Les cambriolages, les agressions, les meurtres, les assassinats, c'était alors, selon une le i nie commode, la faute à Flaissières. Au lendemain de chaque crime nouveau — et la criminalité n’avait cependant pas atteint encore les proportions terrifiantes que l’on peut constater aujourd'hui — le grand et le petit commerce élevaient un concert de protestations unanimes contre la municipalité socialiste. A présent, personne ne songe à dire que le lamentable état d’insécurité dont Bouiïrc Marseille, c’est la faute à Chanot. »...