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Le Petit Provençal, 20 juin 1910

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Le Petit Provençal
20 juin 1910


Extrait du journal

plant cet exercice il trouva... devinez quoi ?... Que la grammaire française était affligée de termes peu adéquats, sinon idoines aux habituelles pudeurs sénatoriales 1 Pensez donc ! On voulait introduire dans un texte de loi, le mot : concubinage 1 Quelbues pères conscrits jetèrent des cris effarouchés. Concubinage 1 Fi, l’horreur I On faillit prononcer l’exclusion de ce terme de la salle des séances de la grave assemblée. Le Ministre, heureusement, parvint à persuader les sénateurs en mal de vertu grammatinale que concubinage figurait dans l’ancien droit et dans tous les dictionnaires français et qu’en aucune façon, il ne pouvait choquer les oreilles les plus délicates, fussent celles du Sénat. L’émotion se calma. Et l’on continua à rechercher la paternité — non pas du mot : concubinage — mais la paternité tout court....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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