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Le Petit Provençal, 20 novembre 1933

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Le Petit Provençal
20 novembre 1933


Extrait du journal

Mais la concentration ouverte ne pourra pas plus vivre que la concentration inavouée. Car dès l’abord, elle amènera dans le parti radical une vive réaction qui pourrait aller aussi jusqu’à des scissions et la majorité de concentration en sera frappée à mort. Si la concentration ne vit pas, l’Union nationale sera là enfin, avec sa vilaine figure. Sa majorité sera faite de toute la droite, de tout le centre y compris la gauche radicale et même de radicaux de relativement stricte obédience comme M. Louis Proust, qui parait beaucoup plus décidé à lutter contre les socialistes qu’à se comporter conminablement avec eux dans une majorité commune....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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