Extrait du journal

Le prolétaire, c’est-à-dire l’homme qui n’a pour toute propriété que ses muscles et son cerveau qu’il doit louer pour vivre, est, lorsqu’il trouve du travail, deux fois exploité, une fois comme producteur puisqu’une partie seulement de son labeur lui est payée sous forme de salaire, et une fois comme consommateur pare que s’il est payé au salaire mé imam, il doit souvent acheter au prix maximum, le produit ou l’objet qu’il a lui-même produit ou fabriqué. Quand à celui qu’on appelle le pro docteur libre, le paysan qui mène la vie soi-disant indépendante du se meure de blé ou de cultivateur de la vigne au bon moût, il est parfois trois fois victime du capitalisme qui trouve son expression supérieure dans le régime bancaire. Il l’est une première fois quand il veut acquérir les fournitures nécessaires à son exploitation agricole, machines, en gris. etc., dont la vente est trustée par les puissantes Compagnies coq mandatées par le banquier....