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Le Petit Provençal, 22 juillet 1899

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Le Petit Provençal
22 juillet 1899


Extrait du journal

Un premier fait est dorénavant hors de doute (il faut dire qu’il l’était déjà). Esterhazy ne cache plus, aujourd’hui, qu’il ne soit le seul auteur du fameux bordereau. Il se moque, à cette occasion, avec une rare impudence, des experts qui l’ont innocenté. Il blague fort plaisamment les termes pédants et l’infatuation grotesque avec laquelle ilsélablissaicntpéremptoircmentquece document n’était pas de son écriture. Il faut dire que les dénégations étaient devenues impossibles. L’écriture,le papier, les formules, souvent impropres, employés, formules dont quelques-unes se retrouvent dans des lettres de lui du même temps, tout se réunissait pour décider les convictions de bonne foi. Après l’aveu du personnage, la mauvaise foi elle-même est désarmée. Este rhizo est l’auteur du bordereau. Voilà un fait acquis....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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