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Le Petit Provençal, 22 septembre 1900

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Le Petit Provençal
22 septembre 1900


Extrait du journal

( ir, il se trouvait, par bizarre rencontre, que, l'immense majorité des maires de France ayant refusé ses invitations, M. Grébauval était réduit à ne plus guère recevoir qu’un maire anglais, peut-être un maire allemand, quelques autres échantillons des autres nations, sans compter l’étranger récemment naturalisé qui s’appelle Max Régis. N’est-ce pas admirable de voir le représentant ollicicl de Paris, agissant au nom de la capitale, exclure de ses invitations le Gouvernement de la France, au profit des maires de tous les pays réunis et cela au nom du nationalisme ?...

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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