Extrait du journal

jusqu soie, on ne peut pas dire qu’il lit dirigé la Marine dans un sens bien républicain : au contraire ; et plus d'une fois, on m’avait demandé de dénoncer l’esprit de recul qui dominait rue Royale. Je ne Vavais pas fait, éprouvant quelque répugnance à chercher querelle à mes successeurs. 11 est notoire que, depuis un certain nombre d'années, on revient en arrière. La Marine était restée longtemps, dans la France moderne, pomme un milieu fermé, où subsistait beaucoup de l'esprit de l’ancien régime. Le parti républicain s'en émut et lit un vigoureux effort pour y faire pénétrer dos idées et des mœurs moins surannées. Les plus illustres s’en mêlèrent : qui ne se souvient que Brisson, renversé de son siège présidentiel, entra dans la lutte ? Enfin, on s’empara de la place : M. Lockroy (dans son premier ministère), M. Lanessan lui-même, commencèrent à désarmer les forces réactionnaires, si puissamment installées dans nos organisations maritimes. On sait que je succédai à Lanessan. Après moi, M. Thomson continua la série, avec des idées techniques fort opposées aux miennes, mais avec un esprit Solidement républicain. Le mouvement sn arrière commença, quand un amiral revint rue Royale ; il n’a pas cessé depuis ; on peut presque dire qu'il s'accentue avec M. Baudin....