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Le Petit Provençal, 24 juillet 1899

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Le Petit Provençal
24 juillet 1899


Extrait du journal

Quand un pauvre diable d’ouvrier a fini de plaire à son patron, on le met tranquillement à la porte, et c’est le diable pour lui de trouver ensuite un emploi sérieux. 11 n’en va pas de même pour les (( victimes » du suffrage universel. Les contribuables sont en effet bons princes. Quand ils ont remercié quelques-uns de leurs mandataires infidèles, ils les retrouvent et les tolèrent en de grasses sinécures, ayant charge de molester les mêmes électeurs qui leur signifiaient naguère un congé définitif. C’es le cas, après tant d’autres, de Al. Darlan, ancien garde des Sceaux....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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