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Le Petit Provençal, 24 mai 1910

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Le Petit Provençal
24 mai 1910


Extrait du journal

J'ai fait quelque tapage, en dénonçant hautement les inavouables alliances électorales conclues, le 24 avril et le 8 mai, entre la réaction cléricale, et nombre d'unifiés. On a essayé de réfuter mes affirmations : on ne pouvait pas y réussir : partout le public a vu de ses yeux des alliances de celte nature. — On m'a objecté les circonscriptions où l’inverse s'est produit, et où c’est l'unifié qui a été battu, par une coalition de républicains plus modérés et. de réactionnaires. Le fait est. exact : naturellement, ce n’était ni par tendresse ni par goût que la droite votait pour des collectivistes. — Son but, c'est de brouiller les choses : là où elle a cru les brouiller en faisant le contraire de ce qu'elle faisait presque partout, elle n’avait aucune raison de se gêner. — Mais les exemples de cette seconde sorte de coalitions sont bien rares....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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