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Le Petit Provençal, 25 février 1932

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Le Petit Provençal
25 février 1932


Extrait du journal

Après quarante heures de crise ministérielle, M. Painlevé a dû renoncer à sa mission. Il avait prodigué ses efforts afin de constituer un ministère de conciliation et de détente, qui. dans une sorte de trêve parlementaire, aurait eu pour mission d'assurer le vote des mesures financières indispensables, la participation à la Conférence du désarmement, et de procéder à la consultation du suffrage universel. Les partis de gauche acceptaient loyalement cette formule, la seule possible à l’heure présente. Au contraire, dès la première heure, le groupe Marin votait un ordre du jour, rédigé par un ami personnel de M. Tardieu, qui déclarait que M. Painlevé n’avait pas l’autorité morale nécessaire à la formation d’un nouveau gouvernement....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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