Extrait du journal

Dans un télégramme splendide à Maurive Barrés, télégramme dont la lecture fora pleurer de joie tout Français en même temps quelle elle le secouera du frisson d un noble orgueil. Gabrielc d Annunzio chante l'incomparable, l'inoubliable beauté de cette heure. Ecoutez le Poète qui. si grand par le génie, trouve en ces jours d'enivrant héroïsme le mou en d être plus grand encore par le cœur : < On chante la Marseillaise autour de la colonne Traiane. Le vert et le bleu de nos drapeaux feront une seule couleur dans le soir qui tombe. Je sais que le même souffle passe sous nos arcs de triomphe et sous le vôtre. Sous avions mica r patries et ce soir nous en avons une seule qui rade de la Flandre française à la mer de Sicile... » Et dAnnunzio termine char ce serment : « F idem signâmes sanguine. »...