Extrait du journal

L’œuvre se compose de quatre parties : 1° situation économique et financière de la France ; 2° projet de budget ; 3° perspectives badgé tairez ; 4° propositions de la Commission sénatoriale. Les idées et les faits abondent. On ne saurait trop féliciter M. Gardey d’avoir montré, en particulier, pour l’édification du monde entier, que notre pays ne se trouve pas dans cet état d’opulence qui lui vaut à l’étranger tant de a tousses ou même tant de haines. « La France, nous disait M. Pierre Laval, lors de son retour d’Amérique, jouit au dehors d’un prestige incombe payable. » Par malheur, ce n’est pas exact. J’assistais, récemment, à la réunion annuelle de l’office des Universités qui concentre les dock mets les plus sûrs en ce qui con cerne nos relations avec l’extérieur. Toutes les communications tendent à la même conclusion : partout, on nous croit riches dans un univers en souffrance ; on nous reproche notre prétendu égoïsme ; on refuse de nous payer ce qui nous est dû mais on n’accepte pas de réduire les créances que l’on a sur nous. En toute vérité, la politique dite

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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