Extrait du journal

Les manoeuvres de Stavisky ; ses complices et ses communaux ; sa presse et ses fonctionnaires; le montant et l’emploi des sommes escroquées ; les légèretés et les complaisances de hauts fonctionnaires, de parlementaires, de ministres ; les désordres et l’anarchie des services administratifs, ignorants et parfois rivaux les uns des autres ; l’empressement étrange des Compagnies d’assurances à souscrire des dizaines de millions de bons, alors que leurs administrateurs, banquiers pour la plupart, connaissaient par leur banque la personnalité de l’escroc ; le rôle des grands dignitaires de la Légion d’honneur, administrateurs de Stavisky et le rôle de ce Rossignol, président de l’Union Nationale des Combattants, qui a reconnu avoir touché un acompte de cent mille francs, alors que l’U. N. C„ indulgente pour ce « receleur », a sa part de responsabilités dans les « émeutes de la vertu » ; le suicide de Stavisky, le jeu de la police, l’assassinat de M. Prince ; sur tout cela, le projecteur ; et après, le balai !...