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Le Petit Provençal, 28 novembre 1904

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Le Petit Provençal
28 novembre 1904


Extrait du journal

Sur le premier point, M. Brunet n’a pas bu do peine à établir que, sauf, peut-être pour la Compagnie Transatlantique, la responsabilité «les Compagnies est absolue. Elles ont proclame leur solidarité fics la Compagnie Transatlantique et ont elles-mêmes provoqué les grèves de leurs état-major. L’Etat aurait donc dû intervenir contre elles cl assurer par tous les moyens les services volontairement abandonnés. C’est le deuxième point — et le plus grave — de l’interpellation de M. Brunet. Mais ici nous avons dû constater, non sans une certaine stupeur, que l’État se trouve être complèteynenfr désarmé contre la plupart des Compagnies et surtout contre la plus puissante, la plus agissante et la plus redoutable (l’entre elles : la Comnnimie des Mes «aire-...

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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