Extrait du journal

On doit admettre que les capitaux anglais et français ont pris peur et que leur retrait n'a obéi à aucune de ces considérations patriotiques dont les puissances d'argent auraient plutôt tendance à se méfier. Elles ont vu que les choses allaient se gâter et elles se sont empressées de mettre leurs ressources en lieu sûr. On a parlé de vagins pleins d'or et d’argent qui auraient repris le chemin de Londres et de Paris ; c'est un symbole, non une réalité. Il a suffi sans doute que le papier allemand ne fût plus reçu en paiement sur ces places pendant cinq ou six jours pour que l’empire germanique se trouvât dans la situation d’un homme menacé d'une angine de poitrine et prêt à étouffer....