Extrait du journal

Les travailleurs français qui partent pour l’Allemagne ne vont donc pas en servitude et n’y sont pas traités en esclaves. Leur situation n’y est pas différente de celle de l’ouvrier allemand et « chacun s’y efforce d’adoucir le regret qu’ils ont d’avoir quitté leur foyer ». Au surplus, Ils laissent leurs familles sous une protection particulièrement attentive et bienfaisante, celle des organismes affectés à ce soin par le gouvernement et, s'ils ne sont ni des cerfs, ni des abandonnés, ils ne sont pas davantage des soldats en réserve, ainsi que l’insinue < une propagande mensongère ». EnîTn et toujours pour répondre à des bruit- fallacieux, le président Laval s’inscrit en faux contre les chiffres exagérés mis en circulation et contre de prétendues aggravations des contraintes qui pèsent sur notre pays. Le démenti est formel : < Deux cent vingt mille travailleurs doivent partir entre I* 1er avril et le 1er juillet.» Pas un de plus....