Extrait du journal

publique ne s’est guère émue des criailleries de ces religieux dont on connaît les immenses richesses et les^ nombreuses ressources, et les farceurs congréganistes n’ont pu réussir en core à soulever la moindre sympathie en leur fa veur. Tout fait donc supposer que, après avoir beaucoup crié, les congrégations finiront par se soumettre et par payer l’impôt comme tout le monde. Mais n'est il nas amusant de voir ces re belles, dont la plupart ne sont pas autori sés, délibérer publiquement, pendant six mois, et à la barbe du président du Conseil, pour savoir si oui ou non ils obéiront aux lois ? H suffirait de montrer un pou d’énergie et de faire mine seulement d’appliquer les lois pour voir rentrer sous terre tous ces nou veaux croisés, qui sont bien trop préoccupés de leur bien-être sur la terre pour risquer le plus petit martyre, même celui qui se borne rait à quinze jours de prison. Menacez l’evêque do Paris de la simple mise à pied et vous verrez s’il continuera à écrire des lettres au président de la Républi que et à prêcher la révolte! Allons, messieurs du gouvernement, un peu d’énergie !...