Extrait du journal

étendant ses jambes sur le banc, et à de mi couché, le dos appuyé au mur bas qui bordait le quai, il p< ncha la tète sur les feuilles, de façon à entendre ce qui se di sait dans le bosquet voisin, j Celui que le garçon Eustache avait ap pelé. M. Jules était un homme de vingtcinq à trente ans, vigoureux, un peu commun d’allures quoique élégant de forces. i Le visage était beau, le teint halé et brûlé par le soleil était chaud, cuivré ; le teint de l’homme errant par tous les temps; le nez un peu long était fin de lignes, les yeux avaient ce ton noir ver dâtre du verre à bouteille, ce qui donnait au regard des lueurs phosphorescentes, et comme les paupières remontaient vers les tempes, à la chinoise, ce regard était plein de puissance, sur les femmes sur tout, qui qualifiaient cela « d'yeux en coulisse ; » la barbe douce était brune, les cheveux bruns, plantés un peu bas, rapetissaient le front, qui paraissait bête, bestial. La bouche était fine, les lèvres minces et p u colorées; les dents étaient blanches, saines, mais mal plantées ; i elles se montraient pour mordre, jamais pour sourire ; au contraire, le rire amin cissant encore les lèvres, qui se serraient. Grand, quoique un peut maigre, ies épaules étaient larges, le cou ép iis des forts, les bras énormes aux biceps ; les jambes nerveuses étaient trop longues ; l’ensemble de l’homme indiquait une...