Extrait du journal

bouleversée; mais cela lui paraissait la chose la plus naturelle du monde ; la mort de M. de Fargo était si singulière que la police devait en chercher la cause. 11 était, donc tout simple qu’elle s’occupât encore de cette affaire. Elle ne se dit pas qu’il était bien bizarre qu’on envoyât un homme visiter cinq minutes l’appart ment dans lequel on n’avait apporté que le cadavre du malheureux ; elle ne s'é tonna pas que le soi-disant agent ait ouj vert la fenêtre de ia chambre et soulevé la jalousie pour savoir à quelle propriété tenait le jardin sur lequel elle donnait ; elle ne s’étonna de rien ; du moment où la police mettait son nez dans une affaire, le meilleur était de laisser faire et de no rien dire ; cela pourrait être préjudiciable à Mlle Elise ; niais, avant tout, elle avait j à penser à elle et elle n'allait pas së com promettre pour la jeune fille. Ainsi qu’elle l’avait promis, elle résolut de ne rien dire de cette visite à la jeune fille. I Jules, en sortant de la maison, tourna le coin et se trouva dans la rue Boulai 11vilüers, dans laquelle se trouvât la pro priété de laquelle le jardin bordait la maison qu’il venait de visiter. La proprié té était en construction ou du moins on l’agrandissait d’un petit pavillon qui se trouvait en bordure sur la rue; on faisait une petite maison de campagne en y ajou tant deux ailes. Rien n’était plus facile que de passer à travers les constructions commencées pour entrer dans le jardin...