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Le Peuple, 28 juillet 1850

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Le Peuple
28 juillet 1850


Extrait du journal

« Quoique les communes du moyen-âge aient pour principe la municipalité des derniers temps de l'empire romain, autant celle dernière institution était dépendante, autant l'autre, dès son origine, se montra libre rt énergique. J. enthousiasme républicain du pieux temps se communiquait de proche en proche et produisait des révolutions partout où il sc trouvait une population assez nombreuse pour oser entrer en lutte avec la puissance féodale. Les habitants des villes que ce mouvement avait gagnés se réunissaient dans la grande église ou sur la place du marché , et la, ils prêtaient, sur les choses saintes, le serment de se soutenir les uns les autres, de ne point permettre que qui que ce fût fît tort à Lun d’entre eux, oa le traitât désormais en serf. C était ce serinent ou celle vmjuraliou, comme s’expriment les anciens documents, qui donnait naissance à la commune. Tous ceux qui s étaient lies de celle manière prenaient dèslors le nom de communieras ou de jures , et, pour eux, ces turcs nouveaux comprenaient les idées de. devoir, de fi lesté et de dévouement réciproques exprimées dans I antiquité par le mot de citoyen. •...
Le Peuple (1850-1851)

À propos

Le Peuple est un périodique régional ayant paru plusieurs fois par semaine entre 1850 et 1851. Édité à Marseille, son contenu porte à la fois sur l’actualité nationale et celle de la cité phocéenne. Il cesse de paraître début décembre 1851, certainement frappé par les lois sur la presse mises en place au lendemain du coup d’État du Louis Napoléon Bonaparte.

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