Extrait du journal

Des économies, des économies immédiates et considérables pour rétablir le crédit et conjurer les périls de la situation politique, tel est le programme des libéraux espagnols. Ils n’ont point tort et ce devrait être le mot d’ordre e de tous ceux qui, en Europe, se préoccupent sérieusement des difficultés financières. L’Italie, l’Autriche et beaucoup d’autres Etats, de premier, de second et de troisième ordre, sont énormément endettés. «Comme en Espagne , il est impossible d’augmenter les impôts qui déjà pèsent lourdement sur les populations. cependant le déficit s’accroît, bien que les budgets officiels se soldent tous par des «excédants ; on emprunte , on contracte des engagements onéreux , on est dans la situation du négociant aux abois qui recourt aux billets de complaisance ; on n’ose envisager l’avenir , parce qu’il y a lin mot terrible qui vient à l’œil et à la pensée, un mot qui flamboie comme le Mané, Thêcel, Phares , un mot qu’on prononce tout bas , avec terreur. Nous n’avoirlS pas besoin de le dire, chacun le connaît....