Extrait du journal

Ces nouvelles présentent, en somme, les affaires des fédéraux sous un jour favorable. On sait qu'habitué à chercher la vérité*vraie, nous nous appliquons à dégager nos appréciations de tout parti pris. La ( ire des fautes pour un journal sérieux est de se laisser aveugler par ses sympathies, de croire obstinément que nul obstacle ne retardera le succès de la cause fusil voudrait voir triompher, de dissimuler les périls de ceux dont ii s'est constitué le défenseur, et de prendre, suivant une expression usuelle, ses espérances pour dis rca lités. Ou ne gagne rien a se tromper soi même, et, le ben sens pubis aidait, on De trompe pas les autres. Il nous paraît qu'en toute chose, la meilleure tactique est ia franchise. La guerre nous montre les jeux de la force et du hasard. Le gain d’une bataille Iranchc une question en fait, il ue la tranche pas en droit. En ces conflits, les avocats sont des fusils de munition, des, canons rayés, et lvs arguments, des balles , coniques et des boulets du plus gros a- \ „ libre. Celle des deux parties qui fait le mieux j „ parler la poudre gagne matériellement son procès. Reste à convaincre ie tribunal île l'opinion. Celui-là juge h s vainqueur,>. I! sait que la victoire, l'habileté, le courge même ne constituent point <1 s raisons irréfutables contre la raison et Contre la stricte justice....