Extrait du journal

Les informations < très précises » de ia feuille officieuse comportent cette fois quelbues rectifications. Comme on vient de le voir, en effet, rien ne prouve que les négociations dont elle parle aient été rompues par Juarez. On nous dit seulement qu’à la suite de ces négociations, les Anglais et les Espagnols sont retournés à Vera-Cruz, tandis que les Français se sont décidés à marcher seuls, et sous leur responsabilité, vers Mexico. D'anrès cela, la conduite du président Juarez n’aurait point été l’objet d’une désapprobation générale. Si les Anglais et les Espagnols se sont retirés de la coalition, c’est qu’apparentent le général Orizaba leur a donné, au nom du gouvernement mexicain, des assurances qu’ils ont trouvées satisfaisantes. Le généra! Lorencez, moins conciliant peut-être, et muni sans doute d’instructions particulières, a apprécié les choses tout autrement. C'est avec l’épée qu’il veut résoudre les questions pendantes, et en dehors du cercle mystérieux où s’enferment les projets du pouvoir, nul ne saurait dire quelles sont en réalité ces questions, en quoi les affaires du Mexique nous intéressent plus qu’elles n’intéressent les cours de Londres et de Madrid, et quels griefs spéciaux nous portent à agir avec tant de vigueur lorsque nos alliés s’abstiennent....