Extrait du journal

En second lieu, les camarades Staline et Mo|otov n’ont jamais cessé, au cou s 1 des pourparlers, d'exiger que les fou- [ versants franco-britanniques sacrifias- | sent aux ambitions soviétiques les petites nations baltiques et finlandaise. Ce que la France et l'Angleterre ne pouvaient pas admettre un seul instant. Sous peine de renier tous leurs principes les plus sacrés et même leur raison d'exister. Bien mieux, nous avons des motifs très sérieux de penser que l’autocratie stalinienne ne posait ces conditions inacceptables que dans une intention machiavélique. Il s’agissait pour 'es sieurs Molotov et Cie d’amener Paris et Londres à renouveler l’erreur de Napoléon III, dont Bismarck, après l’avoir attiré dans le piège, dénonça au monde la politique dite des pourboires. Au grand scandale de l’Europe d’alors....