Extrait du journal

La second correctif à la règle de l’unanimité, désiré par la France, est encore plus important, surtout au lendemain de certaines traductions internationales, sur les répercussions desquels une certaine inquiétude a paru se manifester. Il s’agit de l’hypothèse ou le Conseil, avant de se déterminer à faire jouer les sanctions du pacte, devrait désigner l’agresseur. Or il se pourrait que, si la règle de l’unanimité devait fonctionner dans cette hypothèse comme dans toutes les autres, il se trouvât un ou plusieurs états, membres du Conseil, pour nier le caractère patent d’une agression caractérisée, et, par un veto, paralyser l’action de la S.D.N. Il en serait autrement, si le jeu de la règle de l’unanimité, dans cette hypothèse et dans cette hypothèse seule, devait être renversée, et par conséquent si la preuve qu’il n’y a pas eu agression devait être mise à la charge du ou des opio-...