Extrait du journal

Jamais œuvre de poix, ne coûta moins à la dignité des parties en présence, dit !e « Temps » en céda l’interprète de la presse française -tout entière. Car pour constater leur accord, la France et l'Allemagne n’ont rien abandonné de leurs principes. Elles ee sont contentées de les définir avec précision. Et de cette précision la lumière a ja.ii.ii, portant avec elle l'entente. La base, c'est l’acte d’Algésiias, dont on vent faciliter l’exécution et dons, de part et d’autre, on entend respecter l'esprit et la lettre ; intégrité du Maroc, souveraineté du sultan, liberté économique. L’Allemagne, prenant acte de cet engagement français, reconnaît avec une netteté qui ne laisse place à aucune équivoque les intérêts politiques spéciaux de la France dans l’empire chérifien. Elle reconnaît également que ces intérêts sont liés étroitement au maintien et à la consolidation de l’ordre et de la paix. Elle -déclare enfin quelle elle ne fera rien pour les entraver. La France, en retour, réitère sa résolution de ne rechercher aucun privilège économique. D’un commun accord, le gouvernement de l’Empire et celui de la République s’opposeront à la création d’un tel privilège, soit en bleui faveur, soit en faveur d’une puissance quelconque. Ils maintiendront entre eux l'égalité des droits dans l’ordre commercial et associeront l’effort de leurs nationaux et* de leurs capitaux aussi souvent qu'il sera possible....