Extrait du journal

» ÉMARD. B Nous devons reconnaître que le désir de concilier les dernières nouvelles télégraphiques des conférences nous a entraîné hier à formuler des suppositions qui, aujourd’hui, ne sont nullement justifiées. Notre excuse est dans l’invraisemblable d’une situation représentée comme devant être celle - ci : lus plénipotentiaires se sont entendus sur l'interprétation du cinquième point , source présumée des difficultés tes plus sérieuses ; leur œuvre touche ainsi à son terme, la paix est assurée et la Prusse est invitée à participer aux conférences. La note du Moniteur, résumée plus haut, n’affirme que le dernier fait. Elle ne dit rien des questions résolues au sein du congrès , et équivaut par conséquent à l’annonce d’un ajournement de la solution attendue , 1 admission de la Prusse paraissant devoir impliquer la révision des points déjà débattus.'Ce n’est pas, en effet, de l’adhésion éventuelle de la Prusse aux résolutions du congrès que parle le Moniteur ^ mais de la participation de cette puissance aux travaux des conférences de Paris, ce qui est bien différent....