Extrait du journal

2° Sous l’empire, la marine a acheté de la Compagnie de Suez un terrain devant servir de parc à charbon à Port-Saïd. Ce terrain a coûté 200,000 francs, qui, croyons-nous , ne seront payables que plus tard ; pour l’apéro* prier à sa destination, il faut en dépenser 100,000 autres, le garder et l'entretenir. Le résultat le plus clair de cette installation sera que le charbon fourni par ce parc à nos bâtiments reviendra à un prix plus élevé que celui qui leur est livré sur les lieux par le commerce. Rétrocéder ce terrain à la Compagnie ou le vendre serait donc une opération des mieux entendues ; elle serait d’autant pins prudente d’ailleurs que le birman de propriété est encore à obtenir du vice-roi d’Egypte,...