Extrait du journal

BULLETIN POLITIQUE. Nantes, 18 octobre 1868. La situation faite à l'Espagne par la réserve îles membres du gouvernement provisoire ne saurait se prolonger. Un aussi grand pays doit savoir oh il va. doit tenir à connaître les intentions de rtfiii qui aspirent à le guider dans les voies libératrices. Or, la lettre de ITim n’a été suivie d'aucune déclaration collessive engageant le pouvoir issu de la révolution. On commit bis vœux de l’riais, mais Priai n’est pas à lui seul le gouvernement. Et que voyons-nous aujourd’hui? nous voyons le président du conseil des ministres, le chef réel de ce gouvernement, le maréchal Serrano su prononcer en faveur de 1 union des libéraux et des démocrates. Serrano voudrait, avec, le concours de M. Oloenta, de M. Hivèro et de leurs amis. * organiser le pays sur des bases rien> raies indestructibles. » tells ! il ny a rien d’indestructible dans le domaine de la politique. Néanmoins, un gouvernement peut être plus ou moins durable et plus ou moins respecté. Que les Espagnols jettent les yeux sur un passé j sanglant; ils verront à quel prix une monarchie parvient h. dominer les événements, à s’imposer à un pays généreux, après avoir fait passer devant lui le fantôme séduisant dune royauté constitutionnelle, paternelle et <‘lélîlcnte....