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Le Phare de la Loire, 21 août 1868

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Le Phare de la Loire
21 août 1868


Extrait du journal

On avait dit déjà que les notabilités politiques transportées aux Canaries, y soutiraient cruellement des grandes chaleurs. Le général Dulce va peut-être succomber. Il aura, avec bien d’autres, ete -exilé sans jugement, sous une prévention qui est devenue 1 équivalent dune condamnation, et, s’il meurt, la cour de Madrid portera devant l'opinion le poids d’une terrible responsabilité. 1 ont se révolte en nous à la pensée d’un tel abus de la force. Ceux qu’on a ainsi arrêtes, enlevés, ravis à l’affection des leurs, avaient conspires ou s étaient simplement montrés hostiles au pouvoir. L’hostilité n'est pas un crime, et quant à la conspiration, il fallait établir son existence, il fallait déférer les prévenus aux tribunaux. C’est ce qui n’a pas eu lieu. Isabelle II étai! In reine, elle est la plus forte. A quoi hnn n débats judiciaires, des lenteurs îïïiwT res choses font perdra un temps nnLîMix I e mieux, quand on dispose...
Le Phare de la Loire (1844-1944)

À propos

Le Phare de la Loire est un quotidien régional fondé à Nantes en 1844 par Charles-Victor Mangin. Le journal disparait une première fois en 1851, en raison de son opposition à Louis-Napoléon Bonaparte. En 1876, le périodique est repris par le républicain Georges Schwob qui en fait le principal quotidien de la région nantaise. Dès l’affaire Dreyfus, la ligne éditoriale du journal vire au nationalisme.
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