Extrait du journal

« En M. Arthur Millier, catholique, avant traité Luther de moine défroqué, fut condamné de ce chef à sit mois de prison. Peu soucieux de se laisser mettre sous les verrous pour la défroque de Luther, M. Millier s’en alla a Bruxelles aller dre la prescription de sa peine ; mais une amnistie étant survenue avant le terme fixé par la loi prussienne, il rentra naturellement dans son pays. Or, un beau matin on vint lui annoncer qu’il n’était pas compris dans l’anis ie, et qu’il devait se rendre en prison. Les tribunaux, cou suites, décidèrent que l’amnistie lui était applicable, et qu’on ne pouvait pas l’arrêter, sur quoi le m sistre, qui pouvait en appeler a la cour su prime, ne voulut pa- user de ce droit et ordre na l’arrestation du prévenu, arrestation qui, cepinçant, n’eut pas lieu. M. Muller, lui, a interjeté appel auprès de la cour suprême, et en même temps, il s’est adressé directement au roi, se réservant de publier l’affaire dans tous ses dé ails, lorsqu’une décision sera intervenue, i’rand chôment, il est dur de su voir, en 1863, condom aer à six mois de prison pour avoir osé dire que Luther était un moine défroque....