Extrait du journal

tiULLÜTlN POLJTiQLE Nantes, 90 novembre La gauche a parfois de singulières audaces. Jeudi dernier, M. Ricard demandait, un nom de la commission des Trente, dont il est le président, deux jours pour remanier le projet de loi électorale et pour «xamtetr les cent cinquante amendements présentés en dernier lieu. La gauche a jugé convenable d'accorder ce délai M. Buffet a fort mal pris la chose. Depuis la rentrée, il s’était accoutumé à mener tambour battant ses bonnes fortunes parlementaires. A droite comme à gauche, 4M accédait avec un égal empressement à ses moindres désirs. Le ministre avait à peine choisi un terrain de combat, que déjà ses troupes et celles de l'opposition s'y trouvaient aax prises. La victoire a jusqu'ici couronné les tentatives les pins aventureuses de ce tacticien réactionnaire. Encore an te, et il touchait an but définitif ! La usaniivuntreuse intervention de M. Ricard arrête ce bel élan ; elle retarde de deux fois vingt quatre heures le jour si désiré où M. Reflet, armé de pied en cap, protégé par une loi d’t jeep filon contre la presse on par le maintien de l’état de siège, pourra réaliser son rêve «I /aire Us élections. Peste soit du fâcheux 1 Le ministre a même manifesté, en pleine Ài»«mbléu, sa mauvaise humeur, avec l’absence d’aménité qui le caractérise....