Extrait du journal

« Le noir venu, filoute lo Toulon dois, M. Emile OlPvicf S’Cst chéris, entouré de quelques-uns de ses électeurs devenus ses amis, autour d’une table trop petite pour recevoir tous ceux qui approuvent sa politique et croient à la sagesse de sa ligne de conduite. A un toast qui lui a vie adressé, M. Emile Ollivier a répondu avec une éloquence admirable, parce que sa parole facile présentait avec abondance de hautes et fécondes idées. La démocratie, a dit le député de Paris, coule à pleins bords, elle est dans nos institution* comme dans nos moeurs. Le suffi âge universel, lo libre-échange, l’activité des transactions internationales sont des garanties de la paix et par conséquent du progrès social. La démocratie doit donc s'affirmer et non se tenir à l’écart, elle doit marcher par le progrès lent mais continu à la conquête de ses destinées, et non la chercher dans les soubresauts convulsifs des révolutions qui n’aboutissent qu’au despotisme. Fille doit faire respecter ses droits, mais elle a pour devoir de inspecter ceux des nr.norités. Elle n’a pas le droit d’être oppressive, car le vaincu de la veille est le vainqueur dti lendemain, s’il est en possession d’une parcelle plus lumineuse de vérité. Heureux ceux qui portent en eux un idéal de justice et de vérité, contre eux ne prévalent ni les calomnies, ni les haines aveugles. Le jour du triomphe arrive, car la vérité, la justice, sont, en définitive, les grandes victorieuses des luttes des hommes et des partis....