Extrait du journal

Nous ne i aurions préjuger ici cette question importante, sur lesquelles les gauches n’ont point encore tin idée erré tuée. Disons seulement que, dans les circonstances présentes, le maintien du mode actuel de votation nous paraît indispensable. Lorsque la République sera hors de cause, lorsque son fonctionnement normal, régulier, sera assuré par une administra lion dévouée, il sera peut-être bon de laisser chaque arrondissement choisir son député. Mais nous n’en sommes pas entore là : la pression administrative aidant, certaines influences locales pourraient l’emporter, sans représenter pour cela I opinion sincère de la majorité. Ne perdons pas de vue que plusieurs dispositions, enlevées de hante lutte par la réaction versaillaise, nous sont défavorables. La loi des maires, par exemple, si malencontreusement appliquée par M. de Bro lie, donne aux bonapartistes de sérieux avantages, que nous ne pouvons balancer qu’en coalisant nos forces, en concentrant au service de la cause républicaine toutes les énergies éparses. Limiter la lutte an clocher de quelles bourgs pourri*, ce serait assurer à nos adversaires de faciles triomphes. Aussi sommes nous convaincu que, dans l’intérêt de la sincérité et de la signification du vote, le scrutin de liste doit être maintenu....