Extrait du journal

Le premier édicte des mestres relatives il la police de la voie publique. Ou sait que l’exposition publique d’emblèmes séditieux ou l aITlcliage île placards tels que le trop fameux manifeste du prince Napoléon. ne sont plus, dans Félat actuel de la législation, des délits. Le législateur, en votant la loi sur la liberté de la presse, loi qui comprend (oui ce qui regarde la presse el même ce qui ne la regarde pas, avaitil particulièrement songé aux emblèmes el noix cris séditieux ? Nous ne le croyons pas : il avait tenu en effet à substituer à I arsenal législatif dont la presse républicaine avait tant eu à souffrir sous les régimes précédents, les dispositions les plus libérales, au risque de laisser impunis quelques délits qui. somme toute, ue pouvaient pas mettre Je gouvernement en danger. Voudra-t-il aujourd'hui combler par des dispositions spéciales, forcément vagues et par là même dangereuses, comme ton les les lois qui visent moins la contravention que la tendance politique, cette lacune que le gouvernement lui signale ? Nous en doutons, si nous nous rappelons l’accueil plus que réservé fait au passage de la déclarai ion ministérielle relatif aux cris séditieux....