Extrait du journal

« Je no puis m’empêcher de vous témoigner la * pénible impression que me cause la lecture de » votre discours d’Ajaccio. En vous laissant pend dont mon absence auprès de l’impératrice et de * mon fils, comme vice-président du conseil privé, » j’ai voulu vous donner une preuve d’amitié et » de confiance, espérant que votre présence, votre » conduite et votre discours témoigneraient de » Vunion régnant dan* notre famille. Le pro» gramme politique que vous placez sous l’égide » de l’empereur ne peut servir qu’aux ennemis de s mon gouvernement. A des appréciations que je 8 ne défais admettre, vous ajoutez des sentiments » do haine et de rancune qui ne sont plus de » notre époque. I’oui savoir appliquer aux temps » actuels les idées de l’empereur, il faut avoir 8 passé par les rudes épreuves de la responsable* lié du pouvoir. D’ailleurs, pouvons-nous réelle» ment, pommées que nc’us sommes, apprécier à » sa juste valeur la grande figure historique de $ Napoîétin ! Gomme devant une statue colossale, » nous sommes impuissants à «ilsaRjr l’ensemble. » Nous ne voyons jamais que le côté qui frappé » hos regards, do là l’insuffisance de la renne i diction et la divergence des opinions ; mais ce » qui est clair tétin yeux de tout 16 monde, C’est » que pour empêcher l’anarchie des esprits, cette » ennemie redoutable de la vraie liberté, Î’îthpè» rieur avait établi, dans sa famille d’abord, dans » le gouvernement ensuite, cette discipline sévère » qui n’admettait qu’une volonté et qu’une action< » Je nè saurais désormais m’écarter de la même $ règle de conduite. »...