Extrait du journal

Mais on et- sait pas où en sont les choses de l’autre côté des Pyrénées. Le télégraphe, auquel on a reproché ses obscurités et ses eonhTnt ici ions, se flatte aujourd’hui d’échapper à des commentaires désobligeants en ne disant rien. Comme cependant le public ne veut pas croire à l’absence de tout moyen d’information, ce silence sera interprété dans un sens défavorable à la cause de la reine. Bien des rumeurs circulaient hier à Paris. On disait, entre autres choses, que des agents français, envoyés de Biarritz en Espagne, négociaient avec le maréchal Serrano pour faire accepter la régence de la comtesse de Girgenti, afin d’éviter la république ou l’avènement de la duchesse de Montpensier au trône. D’une autre part, ou parlait de la défaite du comte Girgenti, qui serait tombé aux mains dos rebelles, et l’on en inférait qu’il serait très difficile de prononcer le nom de la fille et du gendre d’Isabelle dans la future Constituante espagnole,sans soulever de violentes répulsions. Enfin, les correspondances les plus à même d’être promptement renseignées paraissaient vouloir préparer l’opinion émue à la chute du trône des Boni bons. Voici ce que nous lisons,* ce matin, dans une note émanant de l’agence Bullier, et datée de Paris , le 21 > :...