Extrait du journal

Il est grand temps pour la tranquillité publique , pour la dignité de notre pays et le respect de la loi que les organes de la réaction mettent un terme à leurs provocations insensées. Les articles de la Pairie et du Constitutionnel, sur la prorogation des pouvoirs du Président de la République, ont déjà porté à notre commerce, à notre industrie, à toutes les branches de la fortune publique, un coup dont il est à craindre que le pays ne se relève pas d’ici à 1852. Nous ne comprenons pas comment, dans un gouvernement bien organisé, de pareilles attaques à la Constitution , à la paix , ne sont pas poursuivies et sévèrement punies. Il n’y a pas de société possible en présence d’un dévergondage qui ne respecte rien et propose comme une chose toute naturelle , comme une action méritoire , de mettre sous les pieds le pacte fondamental, le droit....