Extrait du journal

Les questions précises et fortes posées par- Fontanier dans la séance du samedi matin ont amené M. Pierre Lavai à compléter sa pensée. Dans le cas où la majorité reviendrait au statu quo, c'est au Conseil de la Société des Nations que la souveraineté continuerait à appartenir ; elle pourrait donc librement user de son pouvoir souverain, tant pour prescrire un nouveau plébiscite que pour transformer le régime de gouvernement actuel. La France, a déclaré M. Laval, ne ferait nul obstacle à de telles initiatives. Une dangereuse prétérition a donc été réparée. Sur d'autres questions plus importantes encore, nous n'avons malheureusement pas lieu de marquer une égale satisfaction....