Extrait du journal

sais avec un ami, quand l'employé de la Conservation arriva:., jl me dit qu'on allait mettre en terre des hommes fusilles la veille, ,4e ma disposais à sortir, quand mon ami manifesta le désir de m'àccompagner. Il me suivit. Nous montons; l'ami, muel, à mon côté... « Vous savez, lui. dis-je, pour voir cela, il faut avoir le coeur solide ,». Les morts, il y en a des tas sur le tertre. Les uns étendus sur le dos, les bras en croix. Tous les pieds nus. D'autres repliés, convulsés. Du sang sur les visages, sur le linge> Des poitrines toutes rouges. Et . les yeux..: les yeux.:., ouverts... Je me retourne. L'ami s'éloignait.' Je le vois qui s'appuie, vacillant, à un camion, arrêté là. Il est livide......