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Le Populaire, 8 juillet 1935

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Le Populaire
8 juillet 1935


Extrait du journal

Je vise, comme bien l'on pense, ces « Jois scélérates » sur lesquelles la condamnation de Louis Lévy par le tribunal de Lille et de Raymond Guyot par le tribunal de la Seine, viennent d'appeler à nouveau l'indignation. Improvisées il y a un peu plus de quarante ans, au temps des attentats de RavacHol, de Vaillant et d'Emile Henry pour opposer une sorte de terreur 3égale -au terrorisme anarchiste, ■elles auraient dû disparaître avec lui. Mais, bien que la « propagande par- le fait » se soit depuis longtemps éteinte, la jurisprudence les a systématiquement détournées de leur objet et continue à les appliquer chaque jour. Elles sont devenues une arme de répression courante contre le socialisme et le communisme, c'est-à-dire contre des partis organisés qui réprouvent le terrorisme individuel et dont la doctrine s'oppose d'ailleurs à la doctrine anarchiste par une .véritable contradiction....

À propos

En plein premier conflit mondial nait, sous l’impulsion de Jean Longuet, l’un des journaux les plus emblématiques de la gauche française : Le Populaire. En 1927, Léon Blum prend la tête de la rubrique politique ; dès lors, de grandes personnalités du socialisme français se succèdent parmi les collaborateurs. De 1940 à 1944, le journal continue de paraître, de façon clandestine, dans la zone sud. À la Libération, il jouit d'une popularité exacerbée par le succès politique de la SFIO.

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