Extrait du journal

Certes, avec le temps, l'équilibre se rétablira. La croissance de la consommation provoquera peu à peu des besoins nouveaux de main-d'oeuvre, puis un relèvement du bien être ouvrier.! Les tisserands d'il y a un siècle redoutaient que le machinisme leur enlevât leur gagne-pain. Et les filatures modernes occupent assurément plus d'hommes que n'en employaient les métiers à main. Les chemins de fer absorbent plus de (personnel que les diligences. Il en sera probablement de même, au bout d'un laps de temps plus ou moins long, pour l'industrie rationalisée., Mais, durant cette période d'adaptation transitoire, je ne doute guère que la classe ouvrière doive en souffrir, comme elle a souffert, en fait, de l'adaptation du machinisme*...