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Le Populaire, 11 décembre 1918

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Le Populaire
11 décembre 1918


Extrait du journal

On a parlé des troupes gouvernementales et on a dit que l'ancienne garde, impériale s'était ranges autour du cabinet Ebert. &»â–  réalité, si les sous-officiers 'de la garde ont, pour la plupart, adhéré au gouvernement de coalition et ont formé des bataillons dans lesquels sont entrés de nombreux officiers, républicains modérés ou monarchistes déguisés, la grande majorité des hommes de troupe, qui n'appartenaient. pas, dans l'ensemble, au recrutement de Berlin, se sont dispersés et ont rejoint leurs foyers, en Silésie ou ailleurs. On peut estimer que le gouvernement dispose au maximum d'une trentaine de mille hommes. Quant à Liebknecht, si son armée est moins disciplinée et moins bien encadrée, elle est de beaucoup plus nombreuse : plus de 80.000 soldats et déserteurs et toute la grosse masse ouvrière des faubourgs berlinois....

À propos

En plein premier conflit mondial nait, sous l’impulsion de Jean Longuet, l’un des journaux les plus emblématiques de la gauche française : Le Populaire. En 1927, Léon Blum prend la tête de la rubrique politique ; dès lors, de grandes personnalités du socialisme français se succèdent parmi les collaborateurs. De 1940 à 1944, le journal continue de paraître, de façon clandestine, dans la zone sud. À la Libération, il jouit d'une popularité exacerbée par le succès politique de la SFIO.

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